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Un jeune homme a perdu la vie suite à une consommation excessive de drogue et d'alcool Lors de la première édition des « raves » de Kazabazua, en 2019. Alors que la fête a été annulée l'an dernier en raison de la pandémie, elle est de retour cette année pour toute la fin de semaine. Ces événements ont lieu sans qu'aucun permis n'ait été émis par la municipalité, confirme le maire.

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La tenue de cet événement a mené un citoyen préférant rester anonyme à déposer une plainte au maire de la municipalité. La préfète de la MRC, Chantal Lamarche, affirme également avoir reçu beaucoup d'appels et de plaintes au sujet de ces fêtes extérieures.

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« En temps de pandémie, mes auberges et mes hôteliers en arrachent. On a des bars qui n'ont même pas la capacité pleine. Ils en arrachent et là on va laisser une rave se faire ? Bin de la misère avec ça », lance-t-elle.

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Des agents de la Sûreté du Québec (SQ) ont été déployés sur les lieux, mais n'ont procédé à aucune arrestation. La circulation n'a pas été entravée par l'événement. Alors que la limite permise par la santé publique est de 200 personnes pour les événements extérieurs, la SQ n'a pas été en mesure de nous dire combien de participants se trouvaient sur les lieux.

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Être compréhensif

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La mairie a reçu des demandes de permis pour l'événement en raison du bruit pouvant être causé, mais a refusé de leur donner suite en raison de délais trop courts et de non-respect des normes sécuritaires. Ces événements se tiennent sur des terrains appartenant à un fermier de la municipalité.

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« Ce sont des terrains privés et on n'a aucun droit sur les terrains privés alors s'ils veulent continuer de le faire par eux autres-même, ils tombent sous la juridiction de la SQ », explique le maire de Kazabazua, Robert Bergeron.

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Bien qu'il déplore les risques de consommation de drogue, le maire pense que les citoyens peuvent se montrer compréhensifs face au bruit.

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« Quand on regarde les grandes villes avec des spectacles, il y a des milliers de personnes et les citoyens semblent s'accommoder du bruit. Ici on a absolument aucune activité. Dès qu'on tombe dans une petite municipalité, c'est tolérance zéro pour le bruit », déplore-t-il.

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