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«Le fait que je sois à Montfort, c’est justement parce que c’est un hôpital universitaire francophone. Je ne pense pas que ce serait le cas si on n’avait pas eu ce ralliement il y a 25 ans. En tant que Franco-ontarienne, de permettre, d’aider et de s’assurer que les gens puissent recevoir des soins en français est très important. On est une population minoritaire linguistique, c’est important pour nous de pouvoir accéder à des soins. De contribuer à la formation et à la recherche en français, pour moi, c’est une grande fierté.»
— Josette-Renée Landry, cheffe de la direction de l’Institut du Savoir Montfort (ISM)

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«La chance de les connaître, l’enthousiasme, l’énergie et l’amour de la langue française et de la communauté [qu’ils projetaient], je dois dire que c’est ce que la décision Montfort m’a apporté personnellement qui était le plus important.»
— Ronald Caza, l’avocat qui a défendu la cause Montfort de 1997 à 2002, a beaucoup voyagé en Ontario pour rencontrer tous les chefs de file des communautés francophones de la province lors de ce mandat.

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«Venant d’une famille plutôt anglophone, j’ai pu voir l’importance de la langue française. Venant de parents qui sont plus assimilés par la langue anglophone, j’ai vu que c’est très important de garder sa langue et de la pratiquer, surtout après les études et au travail avec les collègues.»
— Erin Chartrand, une des deux sages-femmes à domicile à l’hôpital Montfort

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«J’ai été chanceuse, parce que j’ai eu la chance d’avoir une carrière où j’ai travaillé en français. Je trouve ça très, très important d’être en mesure de travailler dans sa langue, de débattre dans sa langue et de développer des programmes dans sa langue. C’est tellement plus facile! Je pense que ce l’est aussi pour les patients. Quand tu es dans une situation critique, tu retournes à ta langue maternelle. Pour nos patients, c’est tellement important de pouvoir parler dans leur langue jusqu’aux derniers jours de leur vie.»
— Suzanne Robichaud, ancienne vice-présidente des services cliniques, maintenant retraitée

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«Je pense qu’on a un rôle à jouer pour la francophonie pour la santé en Ontario et à travers le Canada francophone minoritaire. Je suis fier de faire partie de cet hôpital.»
— La D^re Marie-Hélène Chomienne, médecin de famille et chercheuse à l’ISM

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«Je le dis souvent à mes enfants, c’est très important de travailler en français. Il ne le réalise pas parce qu’ils vont à l’école en français et n’ont pas connu toutes les batailles. Pour moi, c’est essentiel de travailler en français, et que mes enfants étudient en français.»
— Marie-France Cuerrier, agente en transformation

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«Ce n’est pas juste de travailler en français, même si j’adore travailler dans ma langue. C’est aussi la culture francophone, que je n’ai pas à la maison. Ayant grandi dans les deux langues, j’ai vu les différences et je me suis retrouvé à ma place à Montfort.»
— Carolyn Crowley, gestionnaire clinique

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«Montfort représente pour tous les francophones une victoire et une réussite. Quand on voit ce qu’est Montfort aujourd’hui et avec son éclosion, parce qu’elle ne fait que grandir, c’est une victoire pour tous les francophones. [Si l’hôpital n’avait pas survécu,] je pense qu’on aurait pris une débarque. En fait, non, la communauté était trop derrière ce projet. Les francophones n’auraient jamais laissé tomber Montfort. La guerre aurait duré plus longtemps, mais on aurait gagné, j’en suis convaincu.»
— Tréva Cousineau, militante de la francophonie depuis plus de 50 ans, était présidente provinciale de l’Association canadienne-française de l’Ontario au moment du ralliement.

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Propos recueillis par Charles Fontaine

Pour lire l’édition intégrale du cahier du 25^e anniversaire du Grand Ralliement de SOS Montfort, cliquez ici

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