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À 43 ans, Marty Johnston réalise, enfin, son grand rêve d’enfance. À la fin de la semaine, il a reçu la confirmation qu’il fera partie du groupe d’entraîneurs des Jets de Winnipeg, la saison prochaine.

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«Quand j’étais enfant, comme tout le monde, je rêvais à la LNH», reconnaît l’homme de 43 ans.

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Je rêvais, mais je ne m’attendais pas vraiment à ce que mon rêve devienne réalité.

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Johnston, qui est originaire de Gloucester, a connu une très brève carrière de joueur. À la fin de sa troisième année chez les Olympiques de Hull, vers la fin des années 1990, il portait le «C» sur son chandail. Ses qualités de leader lui ont ouvert les portes de l’Université Dalhousie, où il a passé trois ans.

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Sa carrière dans les rangs professionnels a duré - vous l’aurez deviné - trois ans. En tout, il a disputé 17 parties dans la Ligue américaine, 115 parties dans l’ECHL et 25 rencontres en Grande-Bretagne.

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«Quand j’ai décidé d’accrocher mes patins, j’étais satisfait. J’étais fier de mon parcours.»

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Quand il a décidé de se tourner vers le coaching, son baccalauréat lui a été utile. Il lui a permis de décrocher un poste à l’université Carleton.

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Encore une fois, Johnston était satisfait de son sort. Il travaillait à Ottawa, dans sa ville natale. Il a été difficile pour lui de renoncer à ce poste, quand l’organisation des Jets lui a offert un poste dans la Ligue américaine, en 2017.

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«Quand j’ai reçu cette offre, la LNH était davantage un rêve qu’une ambition. Je suis un entraîneur passionné qui ne recule pas devant un défi. Quitter l’université Carleton n’était pas facile. Je jouissais d’une certaine sécurité d’emploi, dans un environnement très intéressant. En bout de ligne, c’est simple. Un entraîneur qui pousse ses joueurs à se dépasser doit montrer l’exemple.»

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«Est-ce que je pensais à la LNH, il y a cinq ans? Non, pas du tout. Je voulais juste obtenir ma chance dans la Ligue américaine.»

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Avec Bowness

Marty Johnston est très reconnaissant. Il remercie le Québécois Pascal Vincent de lui avoir fait une place avec le Moose du Manitoba.

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Vincent a quitté l’organisation des Jets à pareille date, l’an dernier. Les Blue Jackets lui ont offert un poste d’entraîneur-adjoint dans la LNH.

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Avec les Jets, cet automne, Johnston pourra poursuivre son apprentissage avec un autre entraîneur de carrière. Le vétéran Rick Bowness sera son patron.

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«Je ne le connaissais pas vraiment, raconte Johnston. Je l’avais rencontré, à quelques occasions, mais je l’avais à peine salué. Durant la semaine du repêchage amateur, quand je l’ai croisé, j’ai été en mesure de lui faire savoir que j’étais intéressé à passer au prochain niveau. J’ai obtenu deux entrevues. Au terme de ces deux rencontres, j’étais plutôt satisfait.»

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Johnston préfère ne pas trop parler, quand on l’interroge sur les responsabilités qui lui seront confiées. «Je laisserai Rick vous expliquer tout cela, en temps et lieu.»

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Depuis le début de sa carrière, dans la Ligue américaine et dans les rangs universitaires, il s’est surtout démarqué en tant que spécialiste de l’attaque massive.

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Même si la dernière saison n’a pas été facile, Johnston jure que l’ambiance demeure très bonne dans l’organisation des Jets.

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Il entend profiter au maximum de sa première saison dans les ligues majeures. Il sait que les Jets seront de passage au Centre Canadian Tire à la fin du mois de janvier. Il a très hâte à cette soirée où il pourra travailler devant ses parents, qui vivent toujours dans la région de la capitale fédérale.

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Il ne se fixe pas d’objectifs à moyen ou long terme.

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«C’est drôle. Quand j’ai commencé à travailler en tant qu’entraîneur, j’avais écrit tout plein d’objectifs, sur une feuille de papier. Depuis, j’ai compris que dans ce domaine professionnel, chacun doit faire son chemin. Ceux qui ont trop d’attentes sont toujours déçus. Le cheminement d’un entraîneur n’est pas linéaire. Je vais juste attaquer la prochaine saison en essayant de faire de mon mieux.»

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