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Un rapport qui sera présenté lundi prochain à la réunion de la Commission de services policiers d’Ottawa recommande que soit délégué au chef de police l'achat des armes pour un montant total ne dépassant pas 970 200$, taxes en sus.

Aussi, le Service de police d’Ottawa (SPO) devra acheter 8000 cartouches à des fins opérationnelles et de formation au prix de 471 200$.

Durée de vie est de cinq ans

La Commission avait approuvé en 2002 l’achat d’armes à impulsion électrique, mais celles-ci n’étaient destinées qu’à l’escouade tactique de la police. Dans les années qui ont suivi, il y a eu croissance du programme. En 2018, la Commission a approuvé une expansion du programme à tous les agents, nécessitant donc un inventaire de 1300 fusils. Toutefois, une décision du Service de police d’Ottawa (SPO) en 2022 de conserver un nombre optimal d’armes à impulsion électrique au plus bas coût possible a entraîné une réduction de l’inventaire de 210 armes, une situation allant à l’encontre de la politique de 2018.

Un autre facteur qui force la police à acheter régulièrement ces types d’armes est que leur durée de vie est de cinq ans.

«Il y a eu 12 enquêtes du coroner depuis 2005 qui recommandent que les armes à impulsion électrique soient immédiatement disponibles pour les agents répondant aux appels d’urgence impliquant la violence. Tout retard dans la disponibilité d’une arme peut entraîner l’application de la force et un effort physique prolongé susceptible d’entraîner des blessures plus graves pour les agents et des membres du public», mentionne le rapport.

140 occasions

En 2022, les agents du SPO ont utilisé leur arme à impulsion électrique à 140 occasions pour des interventions envers des personnes armées, des comportements violents, des tentatives de suicide par l’entremise d’un policier et envers des individus en proie à un délire agité.

«Il n’y avait pas moins de 34 sujets armés inclus dans ces incidents, et 47 d’entre eux impliquaient une personne en crise, qui faisait l’objet d’une arrestation en vertu de la Loi sur la santé. Toutes ces interventions auraient pu entraîner un niveau de force plus élevé si l’arme à impulsion électrique n’avait pas été immédiatement disponible», fait valoir le rapport, tout en précisant que les 140 incidents furent résolus sans blessures importantes aux policiers ou aux sujets.

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