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Ou les deux.

On pense par exemple au monologue d’Yvan Ponton, en 1986, dans la première saison de Lance et compte. «Y’en a icitte qui ont plus de cicatrices sur le corps que d’autres ont de poils au menton», a-t-il craché, avec tout le mépris du monde pour celui qui n’avait pas beaucoup de poils au menton.

Trente-cinq ans plus tard, cette réplique me fait toujours sourire.

J’y ai repensé, la semaine dernière, quand je discutais avec Derick Brassard, après un entraînement des Sénateurs d’Ottawa.

*****

Brassard a 35 ans. Il va jouer son 1000e match en carrière, jeudi soir, au Madison Square Garden.

Josh Norris a 23 ans.

Les deux centres sont devenus amis, cet automne, en se côtoyant dans le vestiaire.

«Il me regardait les épaules, il a vu mes cicatrices, on s’est mis à en parler.»

Il faut comprendre le contexte.

Norris s’est retrouvé sur la liste des blessés à trois occasions, au cours des cinq dernières années, à cause de problèmes aux épaules.

Il a été obligé de se rendre à l’évidence, cet hiver. Pour que ses problèmes se règlent, il devra passer sous le bistouri.

Il paraît que ce fut une décision déchirante. Norris a eu le moral dans les talons pendant un bout de temps.

Il a 23 ans. Il vient de réaliser son rêve.

Il est passionné, il est gourmand. Il en veut plus. Il ne veut surtout pas que ça s’arrête. Il ne veut même pas s’accorder une courte pause ou faire un pas vers l’arrière pour mieux repartir à courir vers l’avant.

Une seule personne peut vraiment le comprendre, chez les Sénateurs.

«Moi, j’ai subi trois opérations en cinq ans, à mes débuts», nous rappelle Brassard.

C’est pourquoi il a plus de cicatrices sur les épaules que d’autres ont de poils au menton.

«Je me souviens d’avoir frappé un mur durant ma deuxième saison. Veux, veux pas, quand tu passes quatre à six mois sans jouer, tu ne progresses pas. Avec une blessure à une épaule, tu ne peux pas faire grand-chose...»

Bon. Il y a moyen de s’en remettre. On peut se relever de trois opérations, jouer 1000 matches, inscrire 500 points et appartenir à des équipes qui ont remporté une douzaine de séries éliminatoires.

Pour l’instant, Brassard est dans la reconnaissance.

«Je n’aurais peut-être pas atteint le plateau des 1000 matches si Josh n’avait pas été blessé», a-t-il dit.

C’est une évaluation un peu sévère, si vous voulez mon avis.

Brassard a mérité tout ce qui lui arrive. Il a convaincu Pierre Dorion de lui accorder un contrat. Il a ensuite gagné la confiance de D.J. Smith. Il n’est peut-être plus aussi menaçant que jadis, mais il est demeuré plus constant, plus polyvalent, plus efficace que les autres attaquants qui ont rempli le quatrième trio durant la première moitié de la saison.

«Je remercie mes proches, mes amis qui m’ont poussé pour que j’atteigne le plateau des 1000 matches. Au début, je me disais que ce n’était pas si pire. J’avais quand même connu une bonne carrière. Ils m’ont fait comprendre l’importance de faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Quand ce sera fini, je ne pourrai plus revenir en arrière.»

Brassard est dans la reconnaissance, je vous dis.

*****

Vous avez peut-être vu passer la photo officielle, prise sur le tapis rouge, lors de la soirée où le chandail de Chris Neil a été retiré.

L’homme de la soirée est entouré de son ancien capitaine, Daniel Alfredsson. Il est aussi accompagné des trois leaders de l’édition actuelle des Sénateurs: Brady Tkachuk, Thomas Chabot et Claude Giroux.

Brassard est là, lui aussi. Il complète le groupe.

C’était une belle attention pour le vétéran attaquant gatinois.

C’est signe, aussi, qu’on apprécie sa présence. Dans les couloirs du Centre Canadian Tire, depuis quelques semaines, on m’a dit à plus d’une reprise que Brassard a beaucoup changé, depuis son premier séjour au sein de l’organisation des Sénateurs, entre 2016 et 2018.

On me dit qu’il est devenu un véritable leader.

Josh Norris n’est pas le seul joueur qui a profité de son expérience et de sa «sagesse» au cours des derniers mois.

Brassard dit ouvertement qu’il apprécie le contact avec les jeunes joueurs de l’organisation.

Le type est un peu moins bavard lorsque vient le temps de parler de ses plans d’avenir.

Même s’il pourrait probablement poursuivre sa carrière, mon petit doigt me dit qu’il choisira de se retirer. Il accrochera son bâton d’argent - cadeau remis à tous les hockeyeurs qui jouent 1000 matches - sur un mur de son salon et se mettra à la recherche de son prochain défi, loin des patinoires.

Tout ce qu’il aura accompli à Ottawa, durant la dernière année, lui sera probablement utile. C’est une autre intuition.

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Le Gatinois de 35 ans a aussi une collection de bâtons de vedettes du circuit Bettman amassés au cours des 15 dernières années.

À celle-ci, il pourra bientôt ajouter le bâton d’argent que la ligue remet aux joueurs qui atteignent le plateau des 1000 parties, cérémonie dont il a pu être témoin pas plus tard que lundi dernier à Boston alors que les Bruins ont souligné que l’ancien Olympique David Krejci a atteint cette étape majeure dans une carrière de hockeyeur.

Si tout tombe bien en place comme prévu, Brassard va jouer ce 1000e match jeudi à New York contre les Rangers, un de ses anciens clubs, et il se verra remettre le fameux bâton soulignant cet exploit samedi prochain lors que l’équipe qui l’a repêché, les Blue Jackets de Columbus, sera au Centre Canadian Tire.

Qu’entend-il faire avec ce bâton, lui demande Le Droit?

«Je ne sais pas encore. Mais une chose est certaine, mon père ne l’aura pas celui-là», lance-t-il en riant.

Brassard conserve aussi précieusement les bâtons de différentes vedettes croisées depuis qu’il est entré dans la ligue, disputant son premier match à Columbus le 11 janvier 2008 contre les Blues de St. Louis, alors qu’il avait 20 ans et que Ken Hitchcock l’avait utilisé à peine 6:36 minutes dans un gain de 6-4.

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«Le plus ancien que j’ai est le vrai de Joe Sakic (l’ancien des Nordiques et de l’Avalanche). Je me souviens d’avoir pris une mise au jeu contre lui et je le regardais de la tête aux pieds. J’ai joué contre d’autres légendes aussi, (Peter) Forsberg, (Nick) Lidstrom, et avec Sergeï Fedorov, raconte-t-il.

«Les gars maintenant font ça beaucoup (obtenir des bâtons autographiés), c’est un beau souvenir… Celui de Sakic est mon plus spécial. Je regrette de ne pas avoir commencé ça plus tôt, il y en a plusieurs à qui j’aurais dû en demander un. J’ai ceux de (Sidney) Crosby), (Nathan) MacKinnon, (Alex) Ovechkin, (Rick) Nash, Martin St-Louis, (Pavel) Dastyuk, j’en ai quand même beaucoup. J’ai des gilets de Mario (Lemieux) et d’autres, aussi. Ils sont en entreposage, je pense.»

L’ancien premier choix des Blue Jackets, 6e au total en 2006, espère en ajouter quelques-uns d’ici la fin de la saison, qui sera probablement sa dernière. Patrice Bergeron, des Bruins, est sur son tableau de chasse.

L’ancien des Voltigeurs de Drummondville a bien pensé à accrocher ses patins après la dernière saison, difficile alors qu’il a blessé à l’aine quand il était avec les Flyers de Philadelphie, puis qu’il a été échangé en fin de saison aux Oilers d’Edmonton, où il n’a presque pas joué en séries.

Après avoir pris deux semaines de congé à son retour à son domicile estival de Montréal, il est retourné au gymnase s’entraîner et il est reconnaissant à ses amis et son préparateur physique, ainsi qu’à sa famille, de l’avoir convaincu de s’accrocher pour une autre saison.

Simple invité au camp des Sénateurs, il s’est gagné un contrat pour une saison et la blessure à Josh Norris lui a ouvert la porte à jouer une 45e partie vendredi en Caroline, une 996e en carrière. Suivront ensuite un match à Montréal samedi soir, puis un programme double contre Detroit lundi et mardi, avant d’arriver à l’étape fatidique.

«Ça va vite. Quand tu arrives à un tel ‘milestone’, tu penses à tout le monde qui t’a aidé à te rendre là… C’est une chose d’atteindre la Ligue nationale, mais c’en est une autre d’y rester aussi longtemps. J’en suis fier parce que j’ai dû travailler fort avec quelques opérations (aux épaules) au début de ma carrière, puis il y a eu un lock-out et la COVID à travers tout ça. Je me suis ajusté aussi, j’ai joué d’autres positions (que centre), à commencer à Long Island quand on est allé chercher ‘JG’ (Jean-Gabriel Pageau)», note celui qui sera le 377e joueur de l’histoire de la LNH à atteindre ce plateau convoité.

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Seul l’ancien Sénateur Mike Sillinger l’a fait en jouant pour plus d’équipes que lui (12, 1049 parties en tout).

Avant le match de vendredi, Derick Brassard totalisait 210 buts et 537 points lors de ses 995 premiers matchs joués avec Columbus (309), les Rangers (254), Pittsburgh (54), Colorado (20), la Floride (10), les Islanders (66), l’Arizona (53), Philadelphie (31) et Edmonton (15).

En séries, où il s’est mérité le surnom de «Big Game Brass» à New York, il a ajouté 118 parties où il a amassé 68 points, dont 25 buts.

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Plusieurs rôles à accepter... avant d’avoir celui de père

Jouer 1000 matches dans la LNH, que ce soit avec un seul club ou avec 10, ça demeure une étape importante dans la vie d’un hockeyeur.

Parlez-en à Claude Giroux, qui a joué ses 1000 premiers avec les Flyers, avant d’être échangé l’an dernier aux Panthers de la Floride une fois ce plateau atteint.

«N’importe quand que tu joues 1000 matches, c’est un bel exploit. ‘Brass’ et moi, on est rentré dans la ligue pas mal en même temps, on a joué souvent l’un contre l’autre, puis on a joué ensemble l’an passé à Philadelphie et cette saison. De pouvoir jouer avec lui pour son 1000e match, ça va être spécial pour moi», a-t-il confié cette semaine, refusant de prendre le crédit pour l’essai obtenu par Derick Brassard avec les Sénateurs.

Congédié comme entraîneur-chef des Flyers au milieu de la dernière saison, Alain Vigneault a senti le tapis commencer à lui glisser sous les pieds justement quand Brassard s’est blessé à l’aine lors d’une pratique en novembre à Tampa Bay.

«Notre saison a basculé là, on avait une bonne fiche (8-5-2) avant ça, puis on a été dans la m… après parce qu’on n’avait pas de profondeur après lui. Je n’étais plus là quand il est revenu, a relaté celui qui l’a aussi dirigé lorsqu’il était à l’apogée de sa carrière, avec les Rangers. ‘Brass’, c’est un des meilleurs kids que j’ai jamais dirigés. Dire que c’était mon petit voisin (dans le quartier des Hautes-Plaines du secteur Hull). Dans les gros matches, il était capable de monter son jeu d’un cran. Et c’est un ‘nerd’ de hockey, je ne serai pas surpris s’il dirige un club éventuellement parce qu’il mange du hockey.»

Son ancien coéquipier dans l’organisation de Columbus (avec les Blue Jackets et le Brunch de Syracuse de la Ligue américaine), Marc Méthot, est bien d’accord. «Derick est pas mal pareil comme Jason Spezza (l’ancien Sénateur maintenant un dirigeant des Maple Leafs), il sait tout sur tous les joueurs, qui lance de la droite ou la gauche, qui a les languettes de ses patins en-dedans ou en-dehors de ses bas! Dire que lorsqu’il est arrivé à Columbus, il avait peine à parler anglais. Il a persévéré à travers ses opérations aux épaules et il a ensuite toujours réussi à se trouver un rôle dans toutes les équipes dont il a fait partie», estime l’ancien défenseur, aujourd’hui analyste à TSN après avoir mis un terme à sa carrière de 624 matches en raison d’une blessure au genou.

Copropriétaire des Olympiques qui s’implique pour relayer ses observations au d.g. et entraîneur-chef Louis Robitaille, Derick Brassard aura peut-être moins de temps à consacrer à regarder du hockey à compter d’août prochain, quand il va devenir père. Sa conjointe Élizabeth Lefebvre est enceinte d’un garçon, rapporte-t-il fièrement.

«J’en parlais avec Claude (Giroux), son plus vieux est à l’âge où il est conscient de ce qui se passe. J’aurais aimé avoir un enfant plus tôt pour qu’il puisse vivre ça aussi, mais je n’ai pas rencontré ma copine avant. Il va être là pour la cérémonie, mais il va être dans son ‘bedon’», lance Brassard en riant.

Justement pour être plus présent alors que ses fils finissaient alors leur secondaire, le Gatinois Daniel Brière a mis un terme à sa carrière alors qu’il était à seulement 27 matches du plateau des 1000. Ayant eu son mot à dire dans l’embauche de son concitoyen à Philadelphie l’an dernier, lui qui est maintenant assistant au directeur général, il admire la résilience de celui qui a suivi ses traces à Drummondville et dans la LNH.

«Ça prend beaucoup de détermination pour te rendre à 1000 matches. Comme je l’ai fait à la fin de ma carrière, il a dû s’adapter, changer sa façon de jouer et ajouter des cordes à son arc. Il l’a fait pour nous l’an passé et c’est pourquoi on l’a échangé, parce qu’un club pensait encore qu’il pouvait être utile en séries», souligne-t-il.

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Les parents de Derick Brassard étaient présents pour son tout premier match dans la Ligue nationale de hockey, le 11 janvier 2008 lors d’une visite des Blues de St. Louis à Columbus alors que le Gatinois avait 20 ans.

Ils n’allaient certainement pas manquer son 1000e, jeudi soir au Madison Square Garden de New York, où leur rejeton de 35 ans a été à son apogée, atteignant une finale de la coupe Stanley et une finale de l’Est avec les Rangers avant son premier passage avec les Sénateurs, qui l’ont acquis contre Mika Zibanejad à l’été 2016.

On pensait entendre son père Pierre parler quand Derick a confié plus tôt cette semaine que «mon but, c’était de jouer un match dans la LNH, pas 1000».

«Son premier match, on ne l’oubliera jamais, a confié Suzanne au Droit au premier entracte du 999e match de son fils, mardi contre les Red Wings de Detroit. Atteindre la LNH, c’est une chose, mais comme Pierre le dit, c’en être une autre d’être sur la ligne bleue pour l’hymne national.»

Pierre Brassard est particulièrement bien placé pour réaliser à quel point il est difficile de percer dans la LNH. Choix de sixième ronde du Canadien de Montréal en 1976 après une saison de 68 buts et 130 points avec les Royals de Cornwall à 19 ans, il n’y avait pas de place pour lui dans l’organisation du Tricolore, autant dans la LNH qu’en Nouvelle-Écosse dans la Ligue américaine. Il a alors opté pour un emploi de chauffeur d’autobus au lieu d’aller dans les basses mineures ou en Europe.

«Tu as beau être repêché la ronde que tu veux, il n’y a rien d’assuré. Peu importe les stats que tu avais dans le junior, il n’y a rien de garanti», souligne-t-il, un message qui a été refilé plusieurs fois à son fils.

«C’est du stock de s’être rendu à 1000 parties, il n’y a que 380 joueurs qui l’ont fait en plus de 106 ans d’histoire de la LNH. Son rôle a changé, mais il est encore là et c’est le fun pour nous de continuer à le suivre», ajoute-t-il, reconnaissant envers l'entraîneur-chef D.J. Smith d'avoir discuté avec son joueur pour que les choses tombent en place et qu'il atteigne ce plateau au MSG.

Les Brassard vont passer par Montréal jeudi afin de prendre un vol vers la Grosse Pomme, accompagnés de la conjointe de Derick, Elizabeth Lefebvre, qui est enceinte de leur premier enfant, un fils attendu en août.

Leur fille Janie ne pourra pas se joindre à eux, retenue à la maison par son travail d’enseignante et par ses enfants, des jumeaux. Mais elle sera présente samedi lors de la cérémonie de remise du bâton d’argent soulignant les 1000 parties dans la LNH de son frère.

«Elle l’a toujours appuyée elle aussi. Son exploit, c’est une satisfaction pour lui-même, mais pour nous aussi ainsi que pour Janie, qui a joué au hockey universitaire (à Concordia) et qui comprend les sacrifices que ça a pris», note Suzanne.

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Une cinquantaine d’autres membres de la grande famille du patriarche Royal Brassard — décédé il y a plusieurs années — et d’amis prendront aussi place dans trois loges réservées pour la visite des Blue Jackets de Columbus, le club qui l’avait repêché en première ronde (6e au total) en 2006, samedi soir au Centre Canadian Tire.

«On a bien hâte de retourner à New York, où Derick a eu de belles années. Alain Vigneault lui a donné beaucoup de confiance lors de ses trois années et demie là, dans une ville où je n’avais jamais été avant et qui a été une belle découverte, souligne Suzanne Brassard. Columbus aussi, ça va nous rappeler des beaux souvenirs, il a joué là cinq ans.»

Après ce match, ils vont se mettre en route vers la Floride, en voiture. Ils auront bien du temps sur la route pour ressasser tous leurs souvenirs des 15 dernières années où Derick a endossé 10 chandails différents dans le circuit Bettman (Pittsburgh, la Floride, le Colorado, Philadelphie, les Islanders de New York, l’Arizona et Edmonton étant les autres).

«Ce qu’on a particulièrement apprécié à travers tout ça, c’est lorsqu’on allait dans différentes équipes, les beaux commentaires des gens sur place. C’était toujours positif, les gens l’aimaient beaucoup, ses coéquipiers aussi. On est vraiment fiers de ça. Aussi fiers que lorsqu’il compte un but ou fait une belle passe», dit Suzanne Brassard.

Les parents voient arriver la fin de la carrière de hockeyeur avec un peu d’appréhension, notant que «ça va être un deuil à faire».

Mais alors que Derick Brassard considère accrocher ses patins avec son objectif d’atteindre le plateau des 1000 matches rencontré, son père va peut-être essayer de le convaincre de s’accrocher encore un peu.

«Moi, je le verrais bien compléter un trio avec (Shane) Pinto l’année prochaine, apporter de l’offensive à une troisième ligne», lance-t-il.

En terminant, notons que Derick Brassard va devenir le 10e joueur de l’histoire des Sénateurs à atteindre ce plateau convoité dans l’uniforme d’Ottawa, après Daniel Alfredsson, Laurie Boschman, Chris Neil, Chris Phillips, Kevin Dineen, Curtis Leschyshyn, David Legwand, Sergei Gonchar et Jason Smith.

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