Il y a, au sein de cette division, certaines équipes qui ont de grandes choses à prouver, cette saison. Ces équipes pourraient soit gagner la coupe Stanley ou carrément faire patate.
Il y a toujours de bonnes histoires à raconter, chez les équipes de fort talent, à la masse salariale élevée, qui ne livrent pas la marchandise.
On ne souhaite de malheur à personne, mais…
L’importance du capitaine
Les Bruins de Boston ont fracassé un record de la Ligue nationale, avec leur saison de 65 victoires et 135 points. Pourtant, quand on étudie leur formation, on doute. Ont-ils encore tous les éléments nécessaires pour rêver d’un championnat?
Ils misaient la saison dernière sur le centre le plus polyvalent de toute la LNH. Ce centre a décidé d’accrocher ses patins, pour prendre soin de sa famille, même s’il lui restait assez de carburant en réserve pour disputer une saison de plus. Ou deux.
Peut-on vraiment survivre au départ de Patrice Bergeron?
La direction a décidé de coudre le «C» sur le chandail de Brad Marchand. Il y a quelques années, ce geste aurait été carrément suicidaire. Toutefois, à 35 ans, le mauvais garçon semble enfin prêt à s’assagir.
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On se demande si, en rapatriant le vieux Milan Lucic, la direction ne cherchait pas aussi à se donner un leader de plus dans le vestiaire.
«Ce qui me frappe, jusqu’ici? Il a vraiment l’air d’apprécier son rôle de leader et de mentor. Son attitude est parfaite», a récemment confié l’entraîneur-chef des Bruins, Jim Montgomery, au Boston Herald.
D’autres problèmes à venir
Quand l’été a débuté, un petit vent de panique soufflait sur Toronto. Auston Matthews avait besoin d’un nouveau contrat. Et s’il choisissait de signer ce nouveau pacte ailleurs?
En fin de compte, Matthews a choisi de rester au centre de l’univers. Il est devenu le joueur le mieux payé de toute la LNH. Il touchera un salaire annuel de 13,25 millions $US à compter de l’automne prochain 2024. Il a cependant accepté un pacte de courte durée. Il pourrait accéder à l’autonomie complète en 2028.
Si seulement ce dossier réglait tous les problèmes des Leafs…
«Le contrat de William Nylander est notre priorité», a déclaré le directeur général Brad Treliving à NHL.com.
«Willy est un bon joueur et on veut garder nos bons joueurs», a-t-il ajouté.
Si jamais Treliving parvient à régler le cas de Nylander, il devra ensuite se tourner vers Mitch Marner et John Tavares, qui écouleront la dernière année de leurs pactes respectifs en 2024-25.
L’importance du capitaine… encore!
Parlant de joueurs qui sont à la recherche d’un nouveau contrat…
Steven Stamkos pourrait gagner son autonomie complète, l’été prochain. Le directeur général du Lightning de Tampa Bay, Julien BriseBois, ne veut surtout pas le laisser partir. BriseBois connaît la valeur du joueur. Il comprend surtout son importance dans la ville et dans la communauté.
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À 33 ans, il n’est plus le meilleur attaquant de l’équipe. Il ne sera probablement plus jamais le meilleur attaquant de l’équipe. Mais il demeure le capitaine. C’est lui, le coeur et l’âme du groupe.
Dans la presse locale, on adopte une attitude presque défaitiste. Un columnist du Tampa Bay Times soulignait récemment que les ailiers Ondrej Palat et Alex Killorn ont aussi juré qu’ils ne voulaient pas quitter. Ils ont fini par se sentir poussés vers la porte. Ils ont accepté des offres plus lucratives ailleurs.
Tout allait si bien, à Tampa. On était sous l’impression que la direction du Lightning était incapable de se tromper.
Dans le hockey, les dynasties ne sont pas éternelles…
Les portes tournantes en Floride
L’équipe qui vient de participer à la finale de la coupe Stanley pourrait-elle rater les séries éliminatoires?
Ce serait une grosse surprise. Tout le monde en convient. Cela dit, les choses ne semblent jamais vraiment simples chez les Panthers de la Floride. Il y a toujours des départs et des arrivées. Et les gens qui sont recrutés pour combler les postes vacants font rarement l’unanimité.
Un exemple récent? Quand les Canucks de Vancouver ont racheté son contrat, Oliver Ekman-Larsson s’est retrouvé devant rien. Il s’est entendu pour un an avec les Panthers, qui souhaitent maintenant lui confier le poste de quart-arrière du jeu de puissance!
«Oliver est un des meilleurs joueurs de la LNH, quand vient le temps de trouver les corridors de tirs. C’est sans doute la principale raison pour laquelle nous l’avons embauché», a expliqué l’entraîneur-chef Paul Maurice au média en ligne Florida Hockey Now, cette semaine.
La solution Levi?
Les Sabres de Buffalo ont raté les séries par un seul petit point, l’an dernier, en dépit des performances pas toujours brillantes de leurs gardiens.
Ça pourrait changer.
«On sait tous à quel point il est enthousiaste. Sa préparation d’avant-match est parfaite. Quand il y a de l’action devant son filet, il est toujours à son meilleur», a dit l’entraîneur-chef Don Granato, au terme d’une performance étincelante de Devon Levi dans un match préparatoire.
Le dernier morceau du casse-tête?
Pas de pression, mais…
Les Sénateurs d’Ottawa ont raté les séries par six points. Ils ont autant de pression que les Sabres. Leur nouveau gardien de buts numéro un, Joonas Korpisalo, n’a pas brillé dans le premier match hors-concours. Il est tôt, mais ce n’est pas très encourageant.
Le mot qui débute par la lettre «P»
«J’ai raté plusieurs belles chances de marquer la saison dernière. Je suis peut-être devenu paresseux à un certain moment, durant la saison», a déclaré Alex DeBrincat, au camp des Red Wings. Avec cette déclaration, il voulait convaincre les reporters de Detroit qu’il est capable de marquer 40 buts à nouveau. Son patron Steve Yzerman ne l’a peut-être pas trouvée très amusante…
L’autre mot qui débute par la lettre «P»
On complète notre tournée chez nous, au Québec. Que peut-on dire de plus, au sujet de la formation qu’on connaît déjà par coeur? Quand le directeur général se sentira à l’aise de parler du mot qui débute par la lettre «P», dans un an ou deux, ce sera plus intéressant.